Influenzia nous propose un article sur la schizophrénie du luxe. Il est vrai qu’il existe un réel décalage entre les valeurs véhiculées, affichées par les marques de luxe et les habitudes, les attentes de notre époque. Mais bien souvent, le luxe est un héritage d’une autre époque. Rien d’étonnant donc que ce décalage.
Pour la 2e fois, LVMH ouvrait au grand public, et gratuitement, les portes de ses Maisons. Les réservations de visites sur Internet sont encore parties extrêmement vite. Et il fallait compter 3 ou 4 heures de queue pour les visites libres. Que donnaient donc ces visites de l’intérieur ?
L’histoire de la lingerie est fascinante. Elle est au cœur des mutations de la société, de ses mœurs, de ses modes. Les apports d’autres cultures, les guerres, les principes moraux, les préceptes religieux, l’économie, l’hygiène, la naissance de l’industrie et même les Expositions Universelles l’ont façonnée. Elle est le révélateur de la position de la femme, de ses carcans, de ses libérations et de ses mutations sociales ou anatomiques.
Un grand nombre de marques et d’entreprises ont pris conscience de l’importance de leur Histoire, voire même de la nécessité de sa restitution sous la forme d’un storytelling plus ou moins convaincant auprès de leurs clients et plus largement du grand public. Cependant, des pans plus ou moins sombres sont souvent occultés ou minimisés dans la construction d’une Histoire fédératrice et porteuse de sens de la marque. Et pour cause…
Les 15 et 16 octobre prochains, LVMH ouvrira les portes de ses plus grandes Maisons pour une journée qu’on pourrait qualifier du patrimoine humain, du patrimoine vivant. Un hommage rendu aux gestes, aux savoir-faire, aux artisans, à tout ce qui fait l’excellence de la production et de la fabrication de ses produits de luxe. Attention, les places vont être chères !
Démarrée au moment du scandale autour de John Galliano, l’exposition Dior au Bon Marché (relatée précédemment ici) présentait, outre ses grands symboles, un parallèle créatif entre Christian Dior et John Galliano. Mais le nom honteux vient d’être entièrement retiré de l’exposition.
Drôle de coïncidence… Au moment où elle se sépare de John Galliano, la Maison Dior se présente dans une exposition en forme de résumé symbolique et créatif et met en perspective les deux figures de sa Haute Couture : Christian Dior et John Galliano.
Tailleur Bar, Christian Dior, Printemps Eté 1947, à gauche.
Tailleur Diosera, Christian Dior par John Galliano, Printemps Eté 1997 à droite.
Photos ©Laziz Hamani
Dior a choisi Alain Delon pour incarner un des grands classiques de la parfumerie française : l’Eau sauvage. Ce n’est pourtant pas la star septuagénaire qui est mise à l’honneur dans cette campagne mais bien le jeune Alain Delon, au sommet de sa séduction à 31 ans…
