700 ans de l’Armagnac – 7e et dernière partie

2010 est fini. Cet anniversaire notable aussi. Voici donc la fin de notre saga de l’Armagnac.
Histoire, communication, marketing, commercialisation… L’Armagnac évolue aux rythmes des batailles de ceux qui le font, le défont, l’élèvent, le vendent. Et le goût ? Et le consommateur ?
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Aux côtés des producteurs qui essaient de conserver leurs traditions et leur mode de production, on trouve les quelques consommateurs passionnés. Ou des personnes en quête de racines et de goût. L’oenotourisme est d’ailleurs un cheval de bataille du B.N.I.A.
La découverte est en effet le mot capital du possible développement de l’Armagnac. Son problème réel ? Beaucoup croient connaître l’Armagnac. Il faut pourtant le déguster, les déguster – car il n’y a pas un Armagnac mais des Armagnacs – pour trouver celui auquel on est sensible.
Sur ce point, l’Armagnac rejoint encore une fois le Cognac. Les préjugés gustatifs sont en effet fort nombreux pour ces deux alcools assimilés et limités au rang de digestif. Ah, le fameux verre que l’on chauffe au creux de sa paume, au coin du feu, un bon cigare à la main ! Ce cliché persistant met en péril l’Armagnac et fait vieillir considérablement sa clientèle. Le B.N.I.A. n’a donc de cesse de favoriser les dégustations, les découvertes.

C’est ainsi qu’est né le concept d’ « Armagnac Perfect ». L’Association des Barmen Français a permis la création de cocktails réalisés avec l’Armagnac. Ainsi, les plus belles signatures des hôtels et palaces français viennent mettre un peu de paillettes dans le terroir gascon. A l’heure du slunch et de l’apéritif maison, à l’heure des verrines et autres cuillers dînatoires, les cocktails connaissent un grand succès. L’Armagnac Perfect s’inscrit donc parfaitement dans ce phénomène socio-culturel et pourrait bien féminiser la clientèle.

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L’accent est également porté sur l’association Armagnac – mets. Nombreux sont les restaurants qui présentent aujourd’hui des cartes associant des plats et des vins. L’Armagnac se prête lui aussi élégamment au jeu. Saviez-vous que l’Armagnac se mariait parfaitement avec le roquefort – un autre de ses voisins ? Cette thématique d’accords Armagnac – mets était d’ailleurs au centre des grands dîners interprofessionnels organisés pour les 700 ans.

Tous les sites Internet de producteurs ou généralistes s’attardent sur l’éducation du dégustateur. Comment le regarder, le sentir, le boire. C’est la première étape.
Ensuite vient la découverte des différents Armagnacs. Chaque Armagnac se prête en effet à des moments de consommation différents. En cuisine (en sauce, flambé), en dégustation comme un vin, en apéritif (sur glace, en cocktail), en digestif… Ce n’est donc pas un Armagnac qu’il faut découvrir, mais des productions, des réalisations de différentes vignes, de différents artisans.
C’est à ce moment qu’arrivent les notions d’authenticité et de respect, deux des maîtres mots de l’Armagnac, car ils riment avec région, tradition, méthodes de production. L’Armagnac se met d’ailleurs au vert progressivement. Grâce au bio et au retour aux sources, la région pourrait donc bien renouer avec son patrimoine de façon très moderne.
Mais c’est surtout la diversité que nous devons retenir. Diversité des producteurs, des terroirs, des méthodes… diversité des armagnacs, diversité des saveurs.
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Loin de l’uniformisation, les armagnacs sont autant d’histoires que les producteurs et ceux qui les savourent écrivent dans le temps. Comme le dit fièrement le B.N.I.A., l’Armagnac est une eau-de-vie d’auteurs.

Pour poursuivre la découverte de l’Armagnac avec le B.N.I.A. : www.armagnac.fr
ou encore sur facebook : http://www.facebook.com/pages/Armagnac/55699572590?ref=ts

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